Un tout petit nombre de personnes âgées ont la capacité d'épuiser émotionnellement les professionnels qui exercent en gériatrie et en psychogériatrie. Ces professionnels sont alors exposés à un risque de burn-out avec ses conséquences (risque d'être perçu comme maltraitant, démotivation pour la psychogériatrie, absentéisme, turn-over dans les services).
L'objectif des soins et des accompagnements est de montrer à la personne âgée que nous cherchons à comprendre, à identifier un presque rien dont la prise en compte permet de transformer une situation insupportable en une situation supportable. Ce supplément appartient parfois à l'actualité du moment qu'il s'agisse d'un besoin à satisfaire ou d'une douleur à calmer.
Ailleurs la souffrance est liée à la réminiscence de la petite enfance qui est remontée à la surface comme une bulle qui éclate et qui contribue à l'effondrement des capacités de résilience de la personne âgée. Il s'agit aussi d'injecter de l'aide relationnelle dans les soins techniques et de proposer des médiations source de diversion et de création. D'un autre coté, celui du professionnel, l'acquisition de concepts théoriques permet d'élever son seuil de tolérance.
L'image proposée est celle d'un mascaret dont la puissance destructrice vient de l'affrontement de deux forces opposées. Ici les situations individuelles et institutionnelles peuvent trouver un apaisement en agissant d'une part sur ce qui agite les personnes âgées et d'autre part sur notre tolérance à des troubles du comportement dont le sens caché peut être trouvé dans près de la moitié des cas.
Dr Jean-Claude MONFORT,
psychogériatre ancien PHU, responsable de la psychogériatrie à l'Afar,
auteur du Que sais-je ? N°3333 "La psychogériatrie" (4e édition).
Dr Anne-Marie LEZY,
gériatre, ancien chef de service, AP-HP,
responsable de la gériatrie à l'Afar.
L'objectif des soins et des accompagnements est de montrer à la personne âgée que nous cherchons à comprendre, à identifier un presque rien dont la prise en compte permet de transformer une situation insupportable en une situation supportable. Ce supplément appartient parfois à l'actualité du moment qu'il s'agisse d'un besoin à satisfaire ou d'une douleur à calmer.
Ailleurs la souffrance est liée à la réminiscence de la petite enfance qui est remontée à la surface comme une bulle qui éclate et qui contribue à l'effondrement des capacités de résilience de la personne âgée. Il s'agit aussi d'injecter de l'aide relationnelle dans les soins techniques et de proposer des médiations source de diversion et de création. D'un autre coté, celui du professionnel, l'acquisition de concepts théoriques permet d'élever son seuil de tolérance.
L'image proposée est celle d'un mascaret dont la puissance destructrice vient de l'affrontement de deux forces opposées. Ici les situations individuelles et institutionnelles peuvent trouver un apaisement en agissant d'une part sur ce qui agite les personnes âgées et d'autre part sur notre tolérance à des troubles du comportement dont le sens caché peut être trouvé dans près de la moitié des cas.
Dr Jean-Claude MONFORT,
psychogériatre ancien PHU, responsable de la psychogériatrie à l'Afar,
auteur du Que sais-je ? N°3333 "La psychogériatrie" (4e édition).
Dr Anne-Marie LEZY,
gériatre, ancien chef de service, AP-HP,
responsable de la gériatrie à l'Afar.
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Nos intervenants experts de l'Afar sont des praticiens de terrain du secteur de la santé (directeur d'établissements, médecins chefs de pôle, cadres supérieurs)